Alpinisme : ascension des Dômes de Miage - Louise Voyage

En juillet dernier je partais pour ma première course d’alpinisme, mon premier sommet, la traversée des Dômes de Miage (qui finalement s’est terminée par l’ascension d’un seul dôme à cause des conditions climatiques). Ce fut une expérience extraordinaire et unique qui m’a donné envie de recommencer, malgré la galère du retour !

Le challenge me trottait dans la tête depuis un petit bout de temps mais je n’avais jamais eu l’opportunité de me lancer (pas assez d’expérience, personne pour m’accompagner, peurs …). C’est une course facile, parfaite pour se lancer, sans trop de dangers.

Les sports de hautes montagnes sont malheureusement un milieu bien fermé, même quand on vient de la région. Ce sont souvent des sports à risques et très techniques. S’aventurer seul peut vite devenir dangereux quand personne ne vous a initié aux dangers. La meilleure solution est de prendre un guide qui vous accompagnera lors de vos sorties d’alpinisme mais c’est souvent cher, voir très cher, et donc pas accessible à tout le monde.

Quand on passe la grande partie de sa vie en montagne, et que l’on voit tous ces sommets à gravir, le défi d’y grimper se fait un jour ressentir ! Et c’était frustrant de ne pas pouvoir monter la haut ! De ne pas savoir comment s’y prendre, d’avoir peur de ne pas réussir, de ne pas avoir les capacités physiques. Beaucoup de freins que j’ai fait voler en éclat cet été. J’avais juste envie d’y arriver et l’opportunité s’est présentée.

J’ai la chance d’avoir rencontré quelqu’un qui avait déjà de l’expérience, et surtout de l’assurance. Le doute est souvent la première chose qui me bloque. J’ai fait taire cette petite voix et j’ai suivi sans trop réfléchir. Nous sommes donc partis pour deux jours de randonnées avec une nuit en refuge d’altitude et une ascension sur glacier. Nous avions un sac chacun avec tout le matériel d’alpinisme ainsi que le minimum de vêtements. L’important étant d’avoir un sac le plus léger possible, et c’est toujours le problème lorsque l’on part pour ce genre d’aventure. Nous avions entre 10 et 15 kilos sur le dos.

Le matériel d’alpinisme obligatoire :

Le matériel :

  • Crampons
  • Chaussures d’alpinisme
  • Baudriers, cordes et quelques dégaines
  • Piolets

Vêtements et autres objets :

  • Bâtons de randonnée
  • Chaussures de randonnée (fortement recommandée !)
  • Vêtements techniques : Doudoune, pulls, k-way, gants, bonnets, lunettes
  • Mini trousse de toilette : brosse à dent, crème solaire, doliprane et autres médicaments
  • Matériel photo
Traversée des Dômes de Miage :
[icon name= »angle-right » class= » » unprefixed_class= » »] Point de départ-arrivé : Parking de Tré-La-Tête, Les Contamines-Montjoie
[icon name= »angle-right » class= » » unprefixed_class= » »] Coordonnées de départ : 45°48’34.4″N 6°43’41.6″E
[icon name= »angle-right » class= » » unprefixed_class= » »] Distance (aller-retour) : 28km
[icon name= »angle-right » class= » » unprefixed_class= » »] Dénivelé positif : 2700m
[icon name= »angle-right » class= » » unprefixed_class= » »] Difficulté : Difficile

Domes De Miage : La vidéo de mon aventure !

Jour 1 : Randonnée jusqu’au refuge des Conscrits

Mercredi matin, 10h, départ depuis le parking, qui se trouve sur la commune des Contamines. C’est une belle journée de juillet, très chaude et ensoleillée. Nous avons 9 km à faire et 1700m de dénivelé positif pour atteindre le refuge ! Ça va grimper fort !

La randonnée commence à l’ombre des sapins jusqu’au premier refuge de Tré-la-tête qui apparaît après 2h de marche. Une rapide pause déjeuner avant de repartir. Nous commençons à deviner la moraine au loin. Le glacier a beaucoup fondu ces dernières années. Nous sommes en semaine, nous ne croisons pas beaucoup de touristes. Un panneau indique que nous entrons sur un sentier à risque, escarpé et aérien. Le matériel d’alpinisme est recommandé. J’ai la chance d’être à l’aise en montagne et nous n’avons pas eu besoin de sortir les cordes.

Petit à petit le paysage change, l’herbe se dissipe au profit d’un sol rocheux et accidenté. Le sentier devient plus technique, il ne faut pas avoir le vertige, nous passons plusieurs échelles et cordes. Quand le terrain devient raide, il faut faire attention aux chutes de pierres, et ne pas en faire tomber non plus au risque de blesser les gens en dessous. Nous croisons des moutons, qui broutent tranquillement dans les alpages. Le poids du sac commence à se faire sentir, et j’ai mal aux pieds ! J’ai fait la bêtise de monter en chaussures d’alpinisme ! Je suis plutôt lente en montée, et mon copain râle un peu, il passe sa vie à m’attendre ! Le chemin est vraiment long pour rejoindre le refuge des Conscrits, je n’en vois pas la fin. En contrebas, nous apercevons toujours la moraine grise et vide.

Après 5h de marche, le sentier redescend jusqu’à une passerelle, passage impressionnant au-dessus du vide ! J’aime beaucoup ce genre de surprise ! Nous faisons quelques photos avant de repartir. Le refuge n’est plus très loin. Nous croisons ensuite beaucoup de torrents, en ce mois de juillet caniculaire la neige fond beaucoup trop ! J’avoue que je commence à vraiment faiblir et cela m’inquiète, serais-je capable de faire l’ascension le lendemain, avec mes ampoules et la fatigue ?! J’essaye de pas trop y penser ! Après 6h de marche et 1500D+, nous apercevons enfin le refuge. Derrière lui, le glacier se dévoile enfin, dominé par la montagne enneigée. Le refuge, compacte, fait de bois et de métal, nous accueille chaleureusement. Nous sommes à 2600m d’altitude, les arbres ont disparu et la petite structure semble flotter sur un océan de roches et de glace.

Je suis épuisée ! Je monte directement m’installer dans le dortoir où nous passerons une courte nuit avec 10 autres personnes. Le refuge est sur trois étages : l’entrée avec la chaufferie, au second nous trouvons la cuisine avec la grande salle de restauration et les salles de bains, puis les dortoirs au sommet répartis en plusieurs pièces. Je prépare mes affaires pour la nuit. Il n’y a pas d’eau chaude au refuge, ce sera donc une douche froide, intense mais revigorante ! Et nous avons oublié de prendre des serviettes ! Pas grave, à la guerre comme à la guerre, j’attends dans ma petite douche que l’eau s’évapore d’elle même ! Quelques étirements et je sympathise avec nos colocataires. 19h, comme dans chaque refuge, c’est l’heure de la soupe ! Tout le monde se rassemble au deuxième étage. Le refuge n’est pas complet. Nous sommes les plus jeunes, et je ne vois pas beaucoup de femmes… Quelques étrangers, des guides et leurs groupes, certains sont là depuis plusieurs jours et se préparent pour la montée des Dômes. Le repas chaud est frugal mais très bon. Je n’ai pas très faim de toute façon.

Le soleil se couche progressivement et les bouquetins viennent nous dire bonsoir. Je quitte la table et je pars les rejoindre. Sur les falaises en face, la neige rougit. Le glacier se trouve à nos pieds, il est cependant mal en point car il ne gèle plus la nuit. Nous entendons la montagne craquer, la glace ne retient plus la falaise et les éboulis sont nombreux.

Vers 21h je pars me coucher et Julian va se renseigner sur les conditions de demain (météo, état de la neige et du glacier). Demain, nous partons à 4h30 du matin pour entamer l’ascension du deuxième Dômes de Miages, par le col du même nom. Nous ne ferons pas toute l’arête car les conditions ne sont pas optimales. À mon grand étonnement je suis plutôt sereine. J’arrive à m’endormir assez vite. 

Jour 2 : L’ascension des Dômes de Miage puis le retour

Nuit noire, le ciel est dégagé, les étoiles remplissent l’horizon. Nous devinons les sommets par leurs ombres. Seul le bruit des torrents vient troubler cette belle harmonie. Au loin de petites lucioles s’agitent, elles balancent de droite à gauche et s’éloignent. Certains alpinistes sont partis plus tôt que nous. Chacun va vivre son aventure.

J’ai hâte ! Encore endormie, je ne réalise pas encore le défi qui m’attend. Ce matin, les sacs sont plus légers, nous prenons que l’essentiel (crampons, piolets, cordes, nourriture) et laissons le reste au refuge. Nous entamons notre ascension sous l’oeil bienveillant de la lune.

Mes pieds ne me font pas mal, c’est une bonne nouvelle. La montée n’est pas trop raide, et nous arrivons au glacier en 1h30. C’est ici que nous enfilons les crampons et baudriers, c’est ici que commence vraiment l’ascension. Julian sera mon guide. La trace est bien visible et plusieurs cordées sont devant et après nous. Les risques sont minimes.

La neige est molle et la pente commence doucement à se durcir. Le jour se lève, et le refuge a disparu. La montagne se révèle, nous sommes minuscules sur une étendue infinie de glace. J’atteins les 3000m et le manque d’oxygène commence à se faire sentir. Étrange sensation accompagnée d’une perte de puissance. Je progresse lentement mais sûrement. Aucune douleurs mais impossible de faire de gros efforts sinon le cardio monte très vite ! Les premières crevasses apparaissent. La plupart sont bien bouchées mais nous faisons attention. C’est impressionnant de voir cette fissure noire, sans fond, traverser le glacier de part en part. On dirait qu’elle va vous aspirer !

Vers 7h, le soleil passe au-dessus des pics, nous avons trop chaud ! Nous retirons nos pulls et bonnets. La pente est maintenant bien raide et le souffle court ! Malgré tout, nous doublons un groupe d’espagnols (je vous dis pas la fierté malgré mon 1 km/h !). Nous bifurquons à gauche pour entamer la dernière partie pour rejoindre le Col des Dômes de Miage. Nous longeons la falaise pour éviter les séracs. 3500m, l’oxygène s’est encore raréfié et je sens les battements de mon coeur dans mes tempes. Ma tête est vide, parfois je me demande pourquoi je suis là, quel est le but ? Pourquoi ne pas abandonner ? Vais-je regretter si je n’arrive pas au sommet ? La réponse est évidente. Je serais tellement déçue si je laissais tomber.

À 8h nous arrivons au col. La vue est magnifique ! En contrebas la vallée paraît minuscule, j’ai l’impression d’être au sommet du monde. Mais ce n’est pas fini ! Il reste encore 200m de dénivelé pour atteindre le deuxième Dôme. J’hésite un peu, les conditions ne sont pas parfaites. Nous discutons avec les autres alpinistes qui en reviennent. Avec les températures exceptionnelles la neige a fondu laissant place à la glace qui est difficile à grimper. De plus, des crevasses se sont formées juste en dessous, nous ne devons pas glisser !

On se lance, je veux monter au sommet, les autres ont réussi, pourquoi pas moi ? Les derniers mètres sont impressionnants. La pente est quasiment verticale. Je frappe la glace à chaque pas pour bien m’ancrer et je m’aide du piolet. Je vois les trous sombres plus bas et je me concentre pour ne pas finir dedans ! Finalement ça passe, nous arrivons au sommet sans problème ! Il est 9h et je viens de faire ma première ascension. Je suis à 3600m, essoufflée mais fière ! Il nous aura fallu 5h pour arriver au sommet, et faire 1000D+ !

Je me mets à pleurer sans raison, mon corps relâche la pression. C’est une sensation indescriptible !

Nous avons une vue à 360 degrés. La vallée me semble à des années-lumière, verte, sous sa fine couche de pollution… La vie continue d’avancer en bas, mais au sommet le temps semble figé. On est tellement loin de tout ! Je prends le temps de regarder les autres sommets. J’en ai déjà fait quelques-uns, mais ils me semblent si ridicules à présent ! Je suis persuadée de voir la courbure de la Terre, je dois sûrement rêver ! Nous restons quelques minutes, le temps d’admirer la vue et de manger un bout. On se refroidit vite malgré le temps sublime. L’air reste froid.

Vers 9h30 nous repartons. À ce moment je pensais que le plus dur était fait… La descente du glacier fut facile, la neige est molle et elle amortit bien les chocs. Nous avançons vite, le manque d’oxygène n’est plus un problème. Nous repassons à côté des séracs. On tourne à droite, la pente s’adoucit. Nous retrouvons les crevasses, le pied de Julian s’enfonce dans l’une d’elles ! Les ponts de neige fondent terriblement ! Il faut faire vite. Après seulement 1 heure et demie de marche nous retrouvons la terre ferme. Une sensation étrange après avoir passé 6 heures sur le glacier. Et nous sommes de retour au refuge pour le déjeuner.

C’est à ce moment que tout se complique. On marche depuis 4h du matin, nous avons déjà fait beaucoup de dénivelés. Mes pieds sont dans un sale état avec mes chaussures d’alpinisme. Il nous reste encore l’équivalent d’une journée de randonnée et surtout 1500 D-. Mes genoux me tirent et chauffent malgré les bandes. Je ne suis pas sûre d’y arriver. Mon moral est au plus bas et je propose à Julian de rester au refuge pour la nuit. Je reçois un « non » catégorique. On récupère nos affaires et nous reprenons la route. Le sac de 10kg ne m’avait pas manqué !

Deuxième craquage, je suis fatiguée et mes pieds me font vraiment trop mal. J’avance vraiment lentement, je me demande si j’arriverais à la voiture avant la nuit ! Julian me passe ses baskets, elles sont trop grandes pour moi mais c’est une délivrance ! La descente n’en finit pas. On repasse la passerelle, puis les cordes, on remonte et revoit les moutons, puis le sentier plonge vers le refuge de Tré-la-Tête. Nous apercevons quelques marmottes sous un ciel qui s’assombrit. Mes jambes tremblent et mes cuisses n’amortissent plus rien. Je commence à avoir des douleurs dans les hanches.

On fait une pause au refuge, il commence à pleuvoir. Julian s’obstine pour atteindre la voiture ce soir. Il ne reste que 800 D- soit 2h de marche à mon allure ! Foutue pour foutue je décide d’aller jusqu’au bout. Julian prend nos deux sacs, il me laisse les bâtons et j’entame l’ultime descente sous la pluie. Il part devant pour rendre le matériel d’alpinisme avant la fermeture. Je me retrouve seule, sous l’orage. Je fais le vide dans ma tête, plus possible de faire demi-tour. À cet instant je pense que mon corps s’est mis en mode « survie». Je ne sens plus rien, mes pieds avancent tout seuls et ma vision se trouble. Sûrement un mélange d’hypoglycémie et de fatigue extrême ! Je commence à apercevoir le village mais l’orage éclate. Les éclairs assourdissants s’abattent sur la montagne. Je fais clairement pas la maligne sous les bois avec deux bâtons en métal. J’accélère tant bien que mal et je me concentre pour ne pas tomber ! Je vois enfin le bout du chemin.

J’atteins le parking à 20h, après 15h30 de marche dans la journée et 3500m de dénivelé cumulé. Et sous une pluie battante, à l’abri des toilettes publiques, je chiale frénétiquement. Je suis allée au bout, j’ai réussi. Mais pour l’instant j’ai qu’une envie, dormir pendant une éternité.

Aujourd’hui il me reste que les bons souvenirs. Je suis bien contente d’avoir réussi, d’avoir repoussé mes limites. Ce fut une expérience incroyable qui me motive à aller plus loin, plus haut. J’ai aussi beaucoup appris sur mes limites, et je saurai mieux m’adapter à l’avenir. J’ai bien envie de passer mon brevet de parapente pour m’éviter une descente longue et douloureuse ! Monter à pied, redescendre en volant, un rêve un peu fou ! Je me rappelle aussi très bien du manque d’oxygène, le corps ne peut plus fournir l’énergie nécessaire et malgré toute ta volonté tu ne pourras pas aller plus vite ! Les distances ne sont pas les mêmes là-haut, il faut beaucoup de temps pour faire 1km ! Je suis aussi un peu triste de voir la montagne s’écrouler, les températures sont trop chaudes et cela devient dangereux de faire de la haute montagne. Dans quelques années, cette course se fera au printemps car trop dangereux en été.

Alpinisme : Conseils pour l’ascension des Dômes de Miage

Nous n’avons pas fait la course « classique » des Dômes de Miages, la grande traversée, qui normalement passe par l’arête des cinq dômes. Les conditions n’étaient pas optimales dû à la canicule et nous ne voulions pas prendre le risque sans guide. Nous sommes donc passés par le glacier de Tré-laTête jusqu’au col de Miages puis nous sommes montés sur la 2ème bosse, avant de redescendre par le même itinéraire.

  • Réservez le refuge quelques jours avant en haute saison, ou la veille pour les semaines plus calmes
  • Prenez vos chaussures de randonnée ! Ne faites pas les deux jours avec vos chaussures d’alpinisme, vous allez avoir mal aux pieds !
  • Ne faites pas la descente la même journée, 2500m de dénivelé négatif c’est énorme, et pas top pour le corps : genoux et dos.
  • Le matériel photo peut être vite lourd quand on manque d’oxygène, optez plutôt pour un hybride ou une GoPro !
Liens utiles :
[icon name= »angle-right » class= » » unprefixed_class= » »] @lesothers : Guide de la micro-aventure. Aventure n°4 : Traversée des Dômes de Miage. Vous pouvez retrouver plus de détails sur l’ascension dans leur livret outdoor ! J’ai découvert leur récit quelque temps après, et ça m’a fait sourire 🙂
[icon name= »angle-right » class= » » unprefixed_class= » »] UCPA, stage d’alpinisme pour se lancer (tous niveaux)

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12 Comments

  1. ça a l’air d’une super expérience! Mais c’est sûr que je n’aurai pas marché les 15h30 dans la journée, j’aurai fait la pause au refuge 🙂

  2. Bravo !!!
    Je t’admire, moi je ne tiendrai pas. Je crois que le manque d’oxygène me ferait flipper. Mais quelle satisfaction , quel beau défi. Encore une fois, bravo!

    • Il faut être habitué des longues randonnées, et avec un guide, je pense que pas mal de personne peuvent se lancer ce défis ;). Certains le font à la journée ! (surtout en hiver, redescente à ski, surement plus simple finalement !). Niveau oxygène, ce n’est pas vraiment le plus dure, il suffit de prendre son temps, quand tu t’arrêtes, tu respires normalement et tu sens presque pas de différence. 3600 c’est pas encore bien haut 🙂

  3. Quelle expérience de malade… intense et brutale et si belle… j’imagine l’intensité, les sensations, la fierté et l’épuisement… tu m’as emportée avec toi !

  4. Une belle expérience qu’on garde à vie !
    J’aimerais bien me lancer ce genre de défi cette année 🙂

      • ouiiii j’ai commencé à regarder différentes petites agences qui font ça !
        J’avais prévu de m’y mettre dès mon retour, mais là, je suis toujours bloquée au Canada, on verra comment évolue la situation

  5. Ouaou il est hard ce récit ! Bravo à toi d’être allé jusqu’au bout tu peux être fière de toi !

  6. C’est une magnifique course, surtout pour une première ! Et elle est looooongue, la descente était terrible effectivement 😁 Je te rejoins complètement sur la difficulté de faire de l’alpinisme. On en faisait en couple, et du coup et bien maintenant qu’il y a les enfants, on ne peut plus car on est seul ! Ça me fait rêver de voir ton article !

  7. Bravo Louloutre ! La prochaine fois en ski de rando ou en parapente pour éviter la descente :p

  8. Bravo ! J’ai connu ça aussi ces journée à plus de 3000m de dénivelé cumulé, même si c’était moins haut, la fatigue et les genoux qui ne portent plus rien c’est éprouvant. Mais qu’est ce qu’on est fière en arrivant ! ton récit et tes photos vont me convaincre de tenter une course l’été prochain 🙂

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